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La quasi-totalité des candidats issus des classes préparatoires trouvent leur place dans les écoles d'ingénieurs. Ils en représentent près de la moitié des élèves (48,8%, contre seulement 6,6% de DEUG, 11,1% de DUT ou BTS et 7,3% de titulaires d'une licence ou d'une maîtrise). Autant dire que vous avez aujourd'hui de fortes chances d'intégrer. D'autant plus que les effectifs des prépas ont tendance à baisser (23 009 inscrits en spé 3/2 ou 5/2 l'année dernière, contre 24 725 il y a deux ans), tandis que le nombre de places offertes aux concours a dépassé la barre des 10 000. En outre, la baisse du nombre de taupins devrait se poursuivre les deux prochaines années, pendant que les effectifs des écoles augmenteront. La partie est cependant loin d'être facile: outre une bonne dose de travail à fournir, vous ne serez pas toujours assuré d'être admis dans l'école de votre choix, ou même de décrocher le concours à la première tentative.

Les filles représentent seulement 38% des 73 000 élèves de classes préparatoires. Pourtant, elles sont majoritaires en prépa HEC (55%) ou en khâgne (75%), mais chez les scientifiques, c'est très masculins: à peine un quart de filles!

Le taux d'intégration des 5/2 est évidemment très élevé, il est compris entre 85,9% et 90,9% pour les différentes filière (entre 91,5% et 96,2% pour les classes "étoiles/star").

De 0 à 60 000 francs: Les grandes écoles, ça peut coûter cher! Les écoles d'ingénieurs universitaires ou publiques affichent des tarifs raisonnables. Le tarif des écoles privées... ça augmente tout de suite. Pour les écoles de commerce, c'est plus cher, y compris chez les plus sérieuses d'entre elles, gérées par les chambres de commerce.

Comptez en général 30 000 à 40 000 francs par an. Au delà, vous feriez bien de regarder de plus près la qualité de l'enseignement. Et si vous êtes admis à HEC, que vous n'avez pas les moyens, pas d'inquiétude, ces gens-là peuvent faire des efforts pour les candidats brillants.

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